Youpi n°338

salut

pour le spine c' est l inverse, plus il est élevé plus le fut est raide avec parfois des résultats désastreux en cible s'il est trop fort, et inversement, risque de casse et de blessure à la décoche s'il est trop faible

pour trouver le coté le plus rigide, celui sur lequel on installe la plume coq, (perpendiculaire à la corde d'arc), là ou la résistance au cintrage est le plus fort, on le fait avec un appareil qui mesure cette flexion, à l'aide d'un poids de 900 g environ, en faisant tourner le fut bois sur lui même

les marchands n'en ont pas, et vendent en fonction ce ce que leur indique le fournisseur, couleur en bout de fut, perso je faisais le test à la main à la boutique, puis à la maison avec l'appareil, l'idéal reste d'avoir des futs de même spine, à une livre près, pour une bonne homogénéité des impacts en cible, voila pour la partie archerie

pour un mat, prendre du 11/32 mini en 60 livres, il est assez raide pour ne pas plier, même sur son point le plus faible, si possible mettre le coté le plus dur sur la face intérieure du mat, pour contrer justement l'effet du pataras ou de la voile, mais en général l'écart entre les deux n'excède pas les 5 livres

prendre de préférence du pin, le cèdre est plus fragile, mais sent tellement bon...............

pour tes tests c'est normal d avoir de telles flexions, ce sont des futs pour petits arcs, pas bons non plus pour faire des espars, il te faut a minima du 50 £

et merci d'entretenir le suspens avec ton voilier, j'attends avec impatience le résultat final,

Denis, si tu as raison pour le spine, il faudra que les sites d'archerie revoient leurs copies car ils sont nombreux à dire l'inverse de toi, n'ayant pas d'archerie sous la main j'ai dû commander et n'ai pas pu faire d'essais de flexion préalable.

extrait trouvé sur le site des archers de Bourges

salut

et oui, internet est une poubelle parfois, dans notre cas ce n est pas grave, pas de risque de blessure, mais par expérience je sais qu'un fut qui se fend à la décoche peut faire beaucoup de dégâts, le bois çà coupe comme une lame avec la poussée, heureusement les accidents sont rares

la machine est celle que j'avais, pratique et très fiable, reste, comme en voile, qu'il ne suffit pas d'avoir le bon matériel pour être performant....................mais çà aide!

Ce n'est pas grave Denis, on avance sur le mat, les trous de fixation des pitons à oeil sont pré-percés à 1.2mm

Le pied, je conserve le système de fixation de bôme de GV utilisé sur le 107, c'est fiable et pratique pour tester différentes longueurs de bôme


Les attaches en tout genre, noter la bague de renfort diam. 7.1/7.7mm au niveau des attaches de haubans




Vue d'ensemble du mat avec bague laiton diam. 8.1/8.5mm pour une bonne rotation de l'encornat


Tous les pitons et bagues seront collés araldite après vernissage.

L'atelier sera fermé cet après-midi...

Bonsoir Sébastien, les pitons sont du commerce (marque AMATI), laiton de 1.5mm longueur totale 12mm


Je pourrai les faire en filetant du rond de 1.5mm comme les chandeliers mais cela ne vaut pas le coup de s'embêter, c'est léger, pratique, par contre il ne faut pas forcer en vissant car ils cassent facilement (mais pas de problème en traction)

je pense que tu fais un trou adéquate avant?...avec une demi goutte de liquide vaisselle ça arrange bien les chose.

Oui, il y a un avant-trou sinon le bois éclaterait. Je ne connaissais pas l'astuce du liquide vaisselle, pas de risque pour le collage ensuite ?

Aujourd'hui, réalisation de la bôme de GV et du pic à partir de rond de ramin de 6mm, pas de souci de ce côté là mais galère pour réaliser mon encornat. Premier essai à partir d'une plaque laiton d'1mm pour une bonne rotation sur la bague du mât => trop lourd et pas esthétique, second essai à partir de bois moulé (4 couches de 0.8mm red cedar en externe et CTP en interne), texture du red cedar non adaptée à ce genre de pièce, du coup j'ai moulé 3 couches de CTP de bouleau (2 externes en 1mm et 1 interne en 0.5mm), séchage en cours



Maquettage du gréement



N'espérez pas grand chose demain car j'ai un concours de vol de pente à guidage magnétique ce WE dans le Poitou (si toutefois la météo le permet) et je dois préparer mes 2 modèles et aménager une caisse de transport, le Youpi passera au second plan  

ben! alors si en plus tu veux coller... , l'araldite fera aussi lubrifiant et collant , sinon le liquide vaisselle empêchera le collage , mais je n'ai jamais eu de piton même en laiton qui se sont arrachés surtout que tu mets du bois un peu dur , disons que tu seras tranquille....bon vol pour demain

Eh oui, je suis un peu maniaque, je me dis que la colle renforce un peu malgré tout.

Les vols, ce sera pour ce WE mais les prévisions météo ne s'arrangent pas en Poitou, j'ai réaménagé une ancienne caisse de transport pour loger les petits nouveaux et étalonné mes minuteries. Le F1E, c'est cela



C'est hors sujet mais je n'ai pas pu résister  

J'ai quand même trouvé un peu de temps pour réaliser mon encornat et cette fois, c'est bon



Demain, réalisation de la  pièce laiton qui tiendra le pic en place et servira également d'attache pour le point de drisse de la GV.

J'ai un peu avancé ce matin, sur l'encornat d'abord


et sur l'axe de ma bôme de GV


Les 2 concours F1E de ce WE viennent d'être annulés, le chantier reste ouvert...

Réalisation des 4 attaches de filière en laiton de 2mm et de l'attache de sous-barbe en laiton de 0.5mm à fixer en extrémité du bout-dehors


Ce n'est pas gros mais demande un peu de temps. Une fois posé, cela donne ceci (c'est un peu flou mais on voit le principe)


Le pic est maintenant bien positionné par ses 2 étais


J'ai rajouté un petit hublot diam.12mm sur le capot avant


Reste à réaliser un taquet à positionner en pied de mât pour l'élastique de rappel de l'écoute de clin-foc et mes vitres de capot de roof.

Ensuite, finitions, vernissage, collage du pont et peinture...

Il sera donc prêt pour le prochain rassemblement à la Pentecôte  

Cinq, je ne pense pas, je ne vais pas si vite même si j'ai l'avantage d'être en retraite, et ta moitié est bien plus technique et complexe que mon Youpi tout entier. Pour l'atelier, je ne me plains pas, je suis bien installé mais la place commence à manquer...

Réalisation et pose de mon taquet


et passage d'une couche de fond dur sur toutes les parties bois

sous le pont (les petits carrés rouges sont des pastilles de film polyester thermocollant pour empêcher l'araldite de remonter dans les écrous encastrés lors du collage du pont dans la coque)


dans la coque


et de tout le reste

Le dessous du pont a reçu ses 2 couches de vernis après fondur, aujourd'hui collage à l'araldite sur la coque et déjà des surprises, comme quoi même avec de l'expérience on n'est pas à l'abri des co....ies

J'avais tellement bridé le pont sur la coque et mis en température sur un radiateur surchauffé qu'au bout d'1 heure le barrot de mât a cédé d'un côté

Avantage de l'araldite, il lui faut quelques heures pour prendre.

J'ai dû tout débrider, recoller cyano mon barrot, l'étayer pour la durée du collage et rebrider plus modérément tout cela en le laissant sécher à température ambiante dans l'atelier en surveillant de près



Nota : le dessus du pont a préalablement été protégé par du scotch pour le protéger des remontées d'araldite, j'aurai même dû le recouvrir entièrement.

L'araldite est une résine époxy bi-composants, j'utilise la standard qui est plus longue à sécher mais qui est à mon avis plus résistante que celle dite rapide. Elle est fluide et se répartit bien, c'est pour cela que la coque était retournée au séchage.

Résultat après 8h de séchage




certaines zones sont blanches suite à l'arrachement de la couche d'apprêt lors du dé-scotchage, ce n'est pas grave car je vais entièrement la poncer plus tard.

J'ai attaqué le vernissage des mâts (vernis polyuréthane), je vais laisser durcir 1 ou 2 jours le collage du pont avant de le vernir avec un vernis polyuréthane "marine".

salut

pour la colle tu as raison, la rapide ne tient pas avec l'humidité s'il fait chaud, risque d'apparition de fissures

perso j'ai trouvé, sur les conseils d'autres modélistes, le sika marine, plus aucun risque de décollement du lien coque pont, Tuiga navigue depuis 3 ans, déjà, et pas une entrée d'eau par la coque, pourtant il navigue constamment gité.

pour le vernis, idem, vernis marine, attend un max, sur la boite ils disent souvent 24 h, je viens de refaire toute la coque du SK, coque et pont en bois, j'ai attendu quelques jours entre les couches et le résultat est au top, le vernis est bien dur et facile a poncer

une astuce, étale le avec un coton à démaquiller, (c'est un antiquaire qui m'a donné le truc, il refaisait ses vernis avec du coton) tu n'en met pas beaucoup et il offre un meilleurs aspect final qu'au pinceau, il faut s'arreter dès que le coton ne glisse plus ou accroche

Superbe boulot en tout cas.
En ce qui concerne les epoxy, je suis encore un peu pensif. J'étais persuadé aussi que la lente était plus résistante. Et puis j'ai des collages plaque de fibre/balsa sur un de mes hydros qui n'ont pas survécu à une belle gamelle (bon, ça allait vite, c'est vrai...). Recollage toujours à la lente, et rebelote lors de la gamelle suivante. Ce jour là, j'étais bien énervé, c'était compète. J'ai donc recollé à la rapide le temps de la pause déjeuner. Ca n'a jamais lâché... Pensif que je vous dis.

salut

oui Sebastien, sur mon Youpi j'avais une entrée d'eau que je ne trouvais pas, et en faisant un test tout bête dans la baignoire avec la coque gitée, je me suis aperçu que l'eau s'infiltrait par un micro espace entre la coque et le pont, le barrot, en balsa, collé à l'époxy lente, le bois et la colle s'étaient désolidarisés de la coque avec les efforts de torsion en navigation et l'humidité ambiante certainement

quand j'ai construit Tuiga, option Syka, il est vrai aussi que le bateau est lourd et grand, le poids du mastic est marginal, la mise en place du pont a été facile, le sika fait ventouse, et une fois collé la jonction tient en restant souple

j'ai fait un joint couvrant, en partant du dessous du barrot, pour éviter que l'humidité ne décolle la liaison bois coque en résine et retour dessus pour y poser le pont

contrairement au Youpi, pour Tuiga j'ai vernis le sous pont, il est en balsa, et je navigue avec le capot ouvert, il fait moins chaud dans la coque qui se ventile contrairement au Youpi ou l'été c'est la fournaise!

le balsa n 'est pas l'idéal pour un voilier qui navigue gité ! le prochain sera en ctp bouleau, à intégrer dans le devis poids et le barrot en bois dur, pour la même raison.

a ce jour les seuls entrées d'eau se font soit par les écoutes, soit par les entrées de feux de navigation qui sont souvent dans l'eau à la gite, j'oublie parfois de bien les coincer, mais au pire, et après quelques heures de nav, je ne retire même pas un fond de verre d'eau

L'araldite standard pour une réparation sur le terrain n'est pas le plus approprié car il lui faut une quinzaine d'heures pour bien durcir, il vaut mieux privilégier dans ce cas une colle rapide (époxy ou cyano) sinon prendre un autre modèle et réparer tranquillement chez soi.

Mes ailes de planeur vol libre sont en carbone et balsa, collages araldite standard pour les longerons ou D-box. Les ailes (2.40m d'envergure) sont en arc de cercle au moment du largage et tiennent toujours le coup après plusieurs années de compétition, et on vole aussi bien par temps froid que très chaud, et humide ou sec, d'où ma confiance dans ce produit.

Mon premier Youpi navigue depuis quelques années, très gîté comme ses confrères, et je n'ai jamais eu de problème d'infiltration d'eau ou de tenue du pont balsa sur la coque fibre. Il est très important que le joint de colle (quelle qu'elle soit d'ailleurs) soit généreux et continu pour ne pas laisser place aux infiltrations. La colle doit pouvoir s'infiltrer dans tous les interstices d'où les obturations des écrous sous pont, la protection par scotch du dessus du pont et le retournement de la coque pour le séchage.

Le gros avantage (pour moi) de l'araldite est qu'elle laisse le temps de positionner et brider correctement le pont tout en se ponçant après durcissement.

Les colles modernes en cartouche (je n'ai pas l'expérience du SIKA mais j'en ai utilisé plusieurs pour des travaux domestiques) sont très performantes mais prennent aussi assez rapidement.

Les 2 lisses longitudinales collées sur la coque en fibre et qui soutiennent le pont (qui font office de bauquières selon moi) doivent être en bois dur (j'ai pris du ramin de 4x4) , il vaut mieux éviter le balsa trop mou pour cet usage.

Le sous-pont en balsa ne me choque pas, il peut éventuellement être recouvert d'un tissu de verre léger. Le CTP de bouleau sera nécessairement mince pour limiter le poids, j'y avais songé mais j'ai préféré un sous-pont en balsa de 2mm ( seulement mais de bonne qualité) traité fond dur + 2 couches de vernis

Le vernis, comme la peinture, il faut attendre le durcissement avant de passer à la couche suivante. J'avais déjà lu l'astuce du coton à démaquiller pour passer le vernis, il me semble que c'est Dominique (des Youpis) qui en avait parlé sur l'ancien forum, tu fais bien de me la rappeler ici.

J'ai obturé ce matin quelques petites bulles dans la coque, je vais laisser tout cela durcir correctement.

Quand on est stoppé, il faut bien s'occuper, idée du jour :

Pourquoi acheter très cher des anneaux de mât si on peut les réaliser très simplement soi-même ?

A la base, il vous faut un ressort de traction en acier inox du diamètre désiré (diamètre extérieur 7.8mm pour mon essai), puis couper légèrement plus grand qu'une circonférence et rabattre les 2 extrémités à 90° l'une de l'autre.
C'est tout